Les 7 profils que vous avez déjà sûrement croisé·e·s à la machine à café
Dans chaque entreprise, la machine à café au bureau est bien plus qu’un simple distributeur de boissons chaudes. C’est un point de passage obligé, un lieu où se croisent collaborateur·rice·s pressé·e·s, bavard·e·s invétéré·e·s, amateur·rice·s de latte mousseux ou défenseur·euse·s du café responsable.
Chez Bean2me, nos opérateur·rice·s livrent du café frais chaque jour dans des centaines de bureaux en Suisse romande. Nos équipes commerciales participent régulièrement aux welcome days lors des installations. Et bien sûr, nos propres collègues ne manquent jamais une occasion de partager une tasse. Résultat ? Une enquête totalement subjective, menée sur le terrain, pour dresser le portrait des profils qu’on croise le plus souvent autour de la machine.
Voici donc, sans prétention scientifique, les 7 profils types que vous avez sûrement déjà rencontrés entre deux tasses de café.
La commère : au courant de tout, avant tout le monde
Elle ou il est déjà là avant même que la première tasse de café ait été servie. Un œil sur la machine, l’autre sur ce qui se passe autour. Pour cette personne, la pause-café n’est pas qu’un moment de détente, c’est une source inépuisable d’informations. Changements d’équipe, projets en cours, bruits de couloir… rien ne lui échappe.
- Sait toujours qui est en réunion, en télétravail ou en retard
- A souvent une anecdote « qu’on ne répétera pas », mais qu’on répète quand même
- Adore quand ça tourne autour de la machine, parce que ça parle et ça écoute
Il ou elle a l’art de repérer les nouveaux visages, de croiser les infos, et de créer du lien à sa façon. Avec cette personne, l’espace de travail devient aussi un lieu vivant, où la communication ne passe pas que par les mails ou les réunions planifiées.
Le ronchon : jamais content, toujours présent
Il ou elle passe sa journée à râler… mais ne rate jamais une pause-café. La machine est trop lente, le café trop chaud ou pas assez, le goût pas comme avant. Et quand une nouvelle solution est installée, c’est pire : « encore un truc qui va tomber en panne ».
- Aime rappeler que « les capsules, c’est plus simple, plus efficace… et même plus écologique », d’après une étude très sérieuse qu’il a lue récemment (et commandée par la grande marque de machine à capsules elle-même😉)
- Soupire très fort pendant les files d’attente, histoire que tout le monde l’entende
Rappelle régulièrement que « dans son ancienne boîte, on avait des fruits frais gratuits en plus du café »
Mais derrière les critiques, on retrouve une vraie régularité. Il ou elle est toujours là, toujours fidèle à sa tasse de café, toujours prêt·e à râler… et finalement, toujours partant·e pour en reprendre une. Parce qu’au fond, ce rituel fait aussi partie de son équilibre au bureau.
La personne pressée : pas le temps de dire bonjour
Elle ou il traverse l’espace de travail à toute vitesse, attrape une tasse de café sans lever les yeux, et repart aussi vite que venu·e. Le café est un réflexe, un geste automatique. Un carburant à avaler entre deux rendez-vous, jamais un moment à partager.
- Ne reste jamais plus de 30 secondes devant la machine
- Lance souvent un « j’ai pas le temps » en guise de salutation
- Repart avant que la mousse de lait ait eu le temps de se stabiliser
Son agenda dicte son rythme, et la pause-café devient une ligne de plus à cocher. Pour elle ou lui, chaque seconde compte, et même la file d’attente devant la machine peut devenir un irritant. Mais malgré tout, cette personne repasse… plusieurs fois par jour.
La personne jamais réveillée : en mode veille toute la journée
Regard flou, gestes lents, absence totale d’expression. Cette personne semble coincée quelque part entre le sommeil profond et une alerte vague au calendrier Outlook. Que ce soit à 8h30 ou 15h45, rien n’y fait : elle ou il donne toujours l’impression de sortir à peine du lit.
- Attend que la file soit vide pour ne pas avoir à interagir
- Peut rester debout plusieurs minutes sans bouger, tasse en main
- Se réveille peut-être… à la quatrième gorgée, mais ce n’est pas garanti
Ce profil est reconnaissable au silence constant qui l’entoure, comme une bulle d’hibernation flottant dans l’espace de travail. Le café n’est pas un plaisir, c’est une tentative de connexion au monde réel. Et parfois, même ça, ce n’est pas suffisant.
L’addict : le café comme rythme de vie
Il ou elle a toujours une tasse à la main. Vous ne l’avez jamais vu·e sans. Le café rythme sa journée, comme une bande-son invisible. Un café par jour ? Essayez plutôt cinq ou six. Parfois plus.
- Connaît les horaires exacts de remplissage du bac à grains
- Évalue chaque nouvelle livraison en termes d’intensité et d’arôme
- Peut débattre longuement sur le meilleur moment pour un café : avant ou après la réunion ? Les deux ?
Son agenda est ponctué de pauses-café comme d’autres le sont de rendez-vous client. Son bureau ? À moins de cinq mètres de la machine, évidemment. Et si elle ou il disparaît un instant, vous savez exactement où chercher.
L’écolo : une pause oui, mais durable
Tasse réutilisable, serviette en tissu, café équitable. Ce ou cette collègue fait attention à chaque geste, même pour une simple pause-café. Rien n’est anodin, tout compte. Et il ou elle ne manque jamais une occasion de vous le rappeler gentiment.
- Signale discrètement que les capsules, ça se recycle mal
- Fait circuler des liens vers des cafés suisses bio ou des alternatives bas-carbone
- Se propose volontiers pour organiser une collecte du marc de café
Pas moralisateur·rice, mais engagé·e. Avec lui ou elle, la pause-café devient aussi un moment de réflexion sur nos habitudes. Et souvent, ça inspire plus d’un·e collègue à changer quelques gestes.
La personne toujours partante : le ou la chef·fe d’ambiance non-officiel·le
Vous venez de penser à faire une pause ? Elle ou il est déjà là. Premier·e à proposer un café, dernier·e à le refuser. Ce profil adore les moments informels, et la machine à café est son lieu de prédilection pour créer du lien, relâcher la pression et lancer une discussion qui dérape souvent sur un week-end à Zermatt ou une la « vraie » recette de la fondue.
- Connaît les prénoms de tout le monde, et même la boisson préférée de chacun·e
- Lance des cafés d’équipe improvisés entre deux tâches
- Transforme une simple pause en rituel collectif
Grâce à cette personne, la pause devient un vrai moment de respiration dans la journée. Elle ou il joue un rôle essentiel dans la cohésion d’équipe et l’ambiance du bureau, sans que personne ne l’ait jamais officiellement nommé·e pour ça.
Conclusion : la machine à café, reflet vivant de votre entreprise
Il y a celles et ceux qui parlent fort, celles et ceux qui ne parlent pas, les ultra-rapides, les jamais réveillé·e·s, les passionné·e·s, les écolo-convaincu·e·s. Autour de la machine à café au bureau, il y a toute une vie. Une diversité de rythmes, de styles, de besoins. Et c’est justement cette mosaïque qui fait la richesse d’une entreprise.
On y croise des collègues, on y croise des idées, parfois même des déclics. La pause-café est un moment suspendu où l’on se retrouve autrement. C’est un espace de communication, informel mais essentiel, où se tissent les liens du quotidien. Parfois, c’est là que naissent des projets. D’autres fois, juste un sourire. Et c’est déjà beaucoup.
Alors non, tout le monde n’utilise pas la même machine à café de la même façon. Et tant mieux. Parce que chacun·e apporte, à sa manière, une note particulière à la vie de bureau. À nous de créer un cadre qui respecte ces différences, tout en facilitant ces instants partagés. Une pause inclusive, simple, et à la hauteur de ce qu’on est ensemble.